Kayanne

 

 Le volcan Oktabar

 

Salut!  

Je m’appelle Nina. J’ai 13 ans et je vis en Espagne.

 

Il y a quelques mois, un énorme volcan, qui était endormi depuis deux cents ans a eu une éruption pas très loin de la ville où j’habite, cette ville s’appelle Vàlia. Et maintenant, je vais vous raconter tout ce qui s’est passé car j’étais présente durant cette éruption.

 

Tout s’est passé à 6h00 du matin. Au début, on a rien senti. Mais quand le volcan a fait jaillir de la lave et des roches de son cratère, là, on a commencé à paniquer.

Presque tout le monde est sorti des maisons et criait. Les gens couraient, pleuraient !

Le volcan a dévasté tout ce qui était sur son passage : les voitures, les maisons, les panneaux…

Le volcan Oktabar s’était réveillé…

 

On courait, on courait mais la lave coulait trop rapidement ! Elle n’était qu’à quelques mètres de nous. Des gens ont tout abandonné et d’autres se sont laissés prendre par la lave…

Mais moi et ma famille, on ne pouvait pas abandonner cette bataille ! Malheureusement, en courant, j’ai vu que mon école avait disparu, une église était en train de brûler et des copains et copines étaient pris par l’immense coulée de lave.

Puis soudain, je me suis dit :

<< Est-ce la fin de ma vie et la vie de ma famille ?>>

En courant, j’ai aperçu un immense arbre, alors, j’ai grimpé pour reprendre ma respiration. Et tout à coup, quand je suis arrivée en haut de l’arbre, j’ai entendu un chat en train de miauler. J’ai regardé autour de moi puis j’ai vu le chat à côté de moi. Je me suis demandé quoi faire avec. Soudain, je l’ai attrapé et je suis descendue de l’arbre et j’ai recommencé à courir en tenant bien le chat dans mes mains. Je me suis retournée un peu pour voir où la lave en était.  

La lave était juste derrière moi !

J’avais du mal à respirer alors j’ai commencé à ralentir. Mais soudain je me suis demandée :

 << Où sont mes parents ?  Ont-ils abandonnés la course ? >>

Je ne pouvais pas y croire !

 

Quelques minutes plus tard, la coulée de lave avait diminué. Je me suis mise à marcher lentement avec le chat entre mes bras à la recherche de mes parents.

Tout à coup, je les ai vus sous un arbre en train de souffrir. J’ai commencé à courir rapidement dans leur direction pour les accompagner à l’hôpital. Je les ai aidés à se lever puis nous avons commencé à marcher. En vingt minutes, nous sommes arrivés à l’hôpital.

Quand mes parents sont sortis, ils étaient en pleine forme. Mais le paysage était dévasté !

Les voitures étaient détruites, les magasins aussi, notre église avait disparu, les maisons étaient carbonisées, les panneaux avaient été emportés par la lave… Tout était fini !

Toutes les personnes qui n’avaient pas été emportées par la lave étaient dehors. Il y avait des petits en train de pleurer et les grands en train de regarder avec tristesse leur pauvre petit village.

 

Il y avait qu’une chose à faire, nettoyer et reconstruire TOUT !

 

Tout le monde, grands, enfants et vieux ont commencé à travailler. Moi, j’ai construit une cage pour mon chat et j’ai aidé à construire des maisons mais on manquait de matériel.

Un jour, je suis partie me balader et j’ai trouvé une petite cabane en bois qui était derrière cinq maisons alors la lave n’avait pas pu l’atteindre. Je suis rentrée discrètement dedans et j’ai trouvé des bricks, des sacs de sable, du béton et du ciment. 

J’étais émerveillée !!  Je ne pouvais pas y croire !

 

Derrière, j’ai trouvé une brouette. Alors j’ai tout mis dedans et j’ai transporté tout où ma famille qui était en train de travailler et quand je suis arrivée, tout le monde m’a regardé comme si j’étais un extra-terrestre qui venait d’atterrir sur notre Terre.

Puis ma mère m’a regardé et m’a demandé :

<< Où as-tu trouvé tout ça !?>>

Je lui ai répondu :

<< Je l’ai trouvé dans une petite cabane.>> dit mon père.

Alors on a arrêté de parler et on a recommencé à travailler. On a passé des heures et des heures en train de construire. Après trente jours, on a fini de construire notre village en entier ! C’était merveilleux !!

 

Tout était en place : les écoles, l’église, les pharmacies et tous les autres bâtiments… Tout était comme avant, tout était normal. Mes parents ont organisé une fête et tout le monde était invité.

On a chanté, on a dansé… C’était très amusant ! Et moi, je me suis fait plein de nouveaux amis : Marrie-Josette, Inès, Claude, Martin, Edward et Quentin.

Et voilà la fin de l’histoire de l’éruption du volcan Oktabar.

 

FIN