Gaëlle

 

 

Le premier volcan

 

Il y a des millions d’années, au temps des dinosaures, les volcans n’existaient pas  encore.  

- Bonjour, je m’appelle Vicky et je suis un dinosaure. Je vais vous raconter le déroulement de la naissance du premier volcan.                                                                                                                                                              

Nous vivions près d’une jungle verte qui contenait  une rivière d’eau douce mais il faisait quand même très chaud. Ce mois ci, il faisait plus chaud et même beaucoup plus chaud que les mois précédents. Nos journées étaient longues et nos nuits blanches et très froides.

Puis, tout s’est arrêté, tout est redevenu normal, comme par hasard. Alors le vent frais est arrivé et le soleil illuminait et les nuages disparaissaient en même temps que les plantes se rafraichissaient et devenaient vertes. Les femelles enceintes de notre vallée ont commencé à faire leurs petits et mes amis et moi courions de joie avec le retour du beau temps et des bonnes et fraiches herbes et plantes.

Mais, deux mois après, toute la joie s’arrêtait.Le vent soufflait de plus en plus fort, les plantes jaunissaient et mouraient, la rivière devenait sale et remplie de boue, il pleuvait d’immenses gouttes de pluie. La semaine s’annonçait difficile, alors je vais vous raconter notre semaine:

Lundi: la pluie ne cessait pas

Mardi: le vent soufflait furieusement 

Mercredi: Il y avait d’immenses secousses du sol.

Jeudi: le matin, notre ile était remplie de fissures et au milieu, la plus grosse fissure de toute était là.

Vendredi: les vagues frappaient fort sur l’ile et celle-ci commençait à trembler.

Samedi: il grêlait.

Dimanche: les fissures commençaientà se reformer, et au milieu, un minuscule petit cône s’était forme.

 

            Plus les jours passèrent, plus le minuscule petit cône grandissait. On aurait dit       

            qu’il se nourrissait de quelque chose sous terre, quelque chose que nous ne voyions

            pas, nous ne savions pas qu’est-ce que c’était.

            Nos savants croyaient que le cône se nourrissait d’insectes souterrains, vivants comme

            les vers de terre ou bien morts. Tout le monde avait peur de ce cône inconnu qui

            grandissait encore plus chaque jour.

            Puis, un jour, un écureuil atterrit sur notre ile. C’est moi qui l’ai trouvé.

            Cet écureuil m’a parlé:

            -  Je suis un magicien, dit-il.

            Je courus chez nos savants et je leur ai dit cette nouvelle. Mais, malheureusement,

            nos savants ne le croyaient pas et condamnèrent l’écureuil à mort. En entendant cette     

            mauvaise nouvelle, l’écureuil décida de nous punir. Il découvrit alors  le cône et se

            mit à penser.

            Pendant quelques jours, quelques semaines il resta planté là, à cette place précise,

            sans abandonner, pendant des heures et des heures.

            Puis, un jour, il eut une idée : pourquoi ne pas changer le minuscule petit cône en un

            gigantesque volcan explosif ? se dit-il.

            C’est une merveilleuse idée ! cria-t-il en sautant de joie.

            Puis, il se précipita devant le cône pour exécuter sa magie. Aussitôt, l’immense

            volcan surgit. Le peuple croyait que s’était une montagne mais moi j’ai su que ce

            n’était pas une montagne mais un volcan alors j’ai essayé de les convaincre mais ils

            ne me croyaient pas.

            On a continué à vivre et à évoluer pendant que l’écureuil essayait de s’enfuir

            discrètement de l’Île. Les jours passèrent sans que nous le sachions quoi faire.

 

            Puis, un jour, c’était malheureusement la fin de notre vie. Le volcan explosa et

            propulsa d’énormes roches dans l’air. Nous avons essayé de nous évader mais la lave     

            brulante coulait et nous rattrapait sans que nous puissions faire aucun mouvement.     

            C’était la fin des fins, personne pour nous secourir.

            Maintenant mes os sont exposés dans un musée et mon âme hante ce musée le soir et je      

            suis très heureux.

 

Par : Gaëlle Honein

Classe : cm2